Le cholestérol est une matière grasse indispensable pour le corps. Oui, mais sa présence massive entraîne divers troubles. La personne présentant trop de cholestérol rencontre des problèmes cardio-vasculaires, neurologiques, voire des atteintes rénales. Retrouvez ci-après quelques signes de l’hypercholestérolémie.
L’excès de cholestérol se manifeste par de nombreux symptômes
De manière générale, l’hypercholestérolémie reste discrète. Cette pathologie se manifeste lorsque le taux de cette matière grasse dans le sang atteint un niveau critique. Ainsi, si plusieurs de ces symptômes vous arrivent, il faut consulter. Les malades rapportent souvent une douleur chronique dans les mollets. Ils ressentent parfois une oppression lancinante au niveau de la poitrine. La graisse accumulée dans le cœur entraîne différentes complications. Le malade a beaucoup de mal à réaliser le moindre effort physique, car ses artères sont chargées. Des nausées accompagnées de vertige leur arrivent régulièrement. Dans certains cas, les problèmes s’allongent avec des céphalées insupportables ainsi que de la fièvre répétitive. Des épisodes d’essoufflement suivis de palpitations surviennent parfois. La personne peut ressentir une froideur aux extrémités. Les muscles du visage deviennent moins toniques. Le patient a l’air fatigué en permanence. Ses bras et jambes sont faibles sur un côté. À un stade avancé, trop de cholestérol entraîne une difficulté d’élocution aggravée par des troubles de la vue. La perte de conscience survient dans des cas extrêmes. Pour les dames, les signes deviennent plus évidents à partir de la ménopause. Ils arrivent une décennie plus tard pour les hommes. Des facteurs de risque sont même à redouter. Le surpoids et la cigarette vont aggraver l’hypercholestérolémie. Le diabète, l’hypertension ainsi que les troubles nerveux sont souvent associés à cet excès de lipide.
Une analyse de sang à jeun
Vous l’avez peut-être remarqué : les symptômes du cholestérol sont les mêmes que d’autres maladies. Ce camouflage rend le diagnostic difficile à établir. Comme le note ce site, l’analyse de sang reste l’unique moyen infaillible pour en avoir le cœur net. Le prélèvement devrait se faire à jeun. La personne ne devrait plus rien manger ou grignoter pendant 12 heures. Les boissons à l’exception d’un peu d’eau sans sucre sont également à arrêter une nuit entière avant la prise sanguine. Lors de l’analyse médicale, les tests portent sur le taux de cholestérol total, celui des HDL (mauvais cholestérol) ainsi que celui des triglycérides. Le dosage du LDL se calcule à partir de ces valeurs. C’est une matière grasse indispensable au corps. Si le taux de cholestérol s’avère en effet élevé, il faut juste ajuster son alimentation : manger moins d’aliments gras, réduire un peu les sucreries, éviter les aliments industriels, etc. Une meilleure hygiène de vie devrait aussi suffire avant l’administration de médicaments. Il faudrait également faire du sport régulièrement. Ceux qui ont des antécédents familiaux de cholestérolémie doivent faire l’analyse à partir de la trentaine. Les séniors ont intérêt à la passer. La prise de sang devrait être refaite tous les trois ans. Les artères se portent moins bien avec l’âge. Alors, il faudra surveiller tous les éléments qui pourraient entraver la bonne santé cardio-vasculaire.